PARTIE 1
Si il y a bien une chose dont Walt Disney serait fier si il était encore parmi nous aujourd'hui, c'est bien les comèdies musicales Disney. Il en rêvait, les successeurs ont réalisé sont rêve. Aujourd'hui les différentes productions connaissent un succès phénoménal, du Roi Lion à Aida en passant par La Belle et la Bête, ce dossier de DisneyNewsPage vous entraînera dans la grande histoire des comèdies musicales Disney.

Depuis ses premiers pas dans le monde du cinéma, Walt Disney avait toujours conçus ses films comme de véritables spectacles avec un rôle important donné aux compositions et aux chansons. De Blanche-Neige au Livre de la Jungle (dernier film auquel Walt a participé avant sa mort), tous les classiques Disney ont sû raconter des histoires merveilleuses à travers des chansons qui sont restées dans les mémoires.Tout le monde a dans la tête "Il en faut peu pour être heureux"ou "Quand on prie la bonne étoile".Mais jamais il n'a osé s'attaquer à la mythique scène de Broadway.

Jusqu'au jour où La Belle et la Bête, premier dessin animé à être nommé dans la catégorie "Meilleur Film" aux Oscars, rencontra un succès sans précédent. Les paroliers Alan Menken et Howard Ashman (décédé peu avant la sortie du film du SIDA) sont encensés et le film est qualifié de "Meilleure Comèdie Musicale de l'Année".. A ce moment, Broadway passait une période de crise d'inspiration, "Cats", "Les Misérables" et "Le Fantôme de l'Opéra" avait marqué les années 80 mais aucun projet ne semblait pouvoir les remplacer dans le coeur du public. Disney voit en cette période le moment idéal pour lancer sa première comèdie musicale, ce sera "La Belle et la Bête".





La Belle et la Bête sera donc la première comèdie musicale de Disney. A Broadway, la nouvelle mécontente la profession, la raison? Disney refuse de travailler avec les puissants syndicats new-yorkais et préfère confier l'équipe technique à ses divisions spectacles des parcs à thèmes Disney de Floride. Mais cela n'empêchera pas Alan Menken, séparé d'Ashman, de composer de nouvelles chansons pour la comèdie musicale, aidé par le parolier Tim Rice. Parmi les nouvelles compositions, "If I can't Love Her", une déclaration émouvante et profonde écrite pour la Bête; "Human Again" qu'on a retrouvé intégré dans l'édition spéciale du film en 2002, où les objets expriment leur enthousiasme à l'idée de retrouver leurs formes humaines.

Après que tout soit prêt, le spectacle fut présenté en Province avant de se confronter aux critiques de New York, comme il en est la tradition. La Belle et la Bête fut donc présenté à Houston au Texas. A New York, les critiques aiguisent déjà leurs armes....
Lors de la première NewYorkaise, les critiques descendent le spectacle, mais sans compter sur le public qui adore! Aujourd'hui encore le spectacle se joue à guichets fermés dans les pays du monde entier. C'est la Fête!!!
Le public adore mais pour Michael Eisner, le big boss de Disney, veut plus. il veut la reconnaissance des professionnels. Et il va tout faire pour arriver à concrétiser ses desseins.

Dans le milieu des années 90, le nouveau maire de New York, Rudolph Giullani, avait promis de restaurer la 42ème Rue, une artère qui coupe Broadway jusqu'à Times Square et dont les pavés sont occupés par les sex-shops et autres dealer de drogues. Dans cette rue, se trouve le théâtre en ruine du New Amsterdam, qui auparavant accueillait les filles très peu vêtues des Ziegfelds Follies. Et c'est notemment sur ce théâtre que Eisner a les yeux fermement fixés. il propose alors à Giulanni de restaurer le théâtre aux frais de Mickey Mouse. Le maire accepte et lui offre en échange les bâtiments voisins ( qui devindront des bureaux et des boutiques Disney) et la libre gestion du New Amsterdam pendant 99ans (!) à un loyer aussi minuscule que le nez de Mickey. Mais Eisner a quand même mis le prix fort pour rénover le New Amsterdam, plus de 100 millions de dollars sont passé dans les travaux. Mais ça en valait le coup, le New Amsterdam est redevenu l'un des plus beaux théâtres du monde. Il est inauguré le 15 mai 1997 et propose King David d'Alan Menken et Tim Rice. Mais il est loin de déchaîner les passions comme La Belle et la Bête. Le succès du Roi Lion au cinéma va tout changer...








En 1994, le Roi Lion était sacré plus gros succès de l'histoire du dessin animé. Le succès de la Belle et la Bête à Broadway aidant, Disney décide d'adapter l'histoire de Simba sur scène. Elton John et Tim Rice ne veulent pas trop s'impliquer sur le projet (ils travaillent à ce moment sur leur propre projet de comèdie musicale: AIDA), mais écrivent tout de même quelques nouvelles chansons et LeboM, prend en charge le reste avec talent puisqu'il compose des mélodies inoubliables et frissonantes aux rythmes africains. Comme metteur en scène, Disney a choisi une femme, Julie Taymor, connue pour son oeuvre avant-gardiste et féministe. Mais pour le Roi Lion, elle a sû combiner les univers de Disney et le sien pour en faire un résultat spectaculaire. Mélangeant costumes magnifiques et marionettes éblouissantes; une originalité qui ne manquera pas de surprendre le public qui assiste au spectacle en rodage à Minneapolis. Le bouche à oreille fait du Roi Lion la comèdie musicale la plus attendue à Broadway.

Dès la première du spectacle le 8 juillet 1997 au New Amsterdam, les critiques; qui pourtant avaient descendus la Belle et la Bête, accueillent le Roi Lion unanimement comme un chef-d'oeuvre. Le public est subjugué. "Broadway n'avait jamais vu ça auparavant" titrera le New York Daily. Et le spectacle trônera à la cérémonie des Tony Award ( équivalent des Molières en France) puisqu'il gagnera pas moins de six récompense dont celle du meilleur spectacle et de la meilleure mise en scène. Et le succès ne se limitera pas à New York, le spectacle partira en tournée à travers les Etats-Unis et dans le monde en commencant par Londres, où il rugit de toute ses forces en ce moment.




Il faut dire que c'est un travail herculéen qu'a effectué toute l'équipe du Roi Lion pour aboutir à ce chef-d'oeuvres, quelques chiffres:
232 marionettes sont utilisées allant de la simple ombre chinoise au modèle grandeur nature de l'éléphant. 37000 heures de travail pour les contruires; 700 projecteurs, sont utilisés pour recréer l'ambiance du film.


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